Pape Diouf passe en revue le mercato olympien

Pape Diouf passe en revue le mercato olympien

En marge de la présentation à la presse de l’ultime
recrue Tyrone Mears, Pape Diouf s’est livré à un
inventaire du mercato qui s’est terminé lundi à
minuit. «Nous avons à peu près
réalisé ce que nous espérions» dit-il.


TYRONE MEARS ULTIME RECRUE

«L’arrivée de Tyrone Mears clôt l’exercice estival en attendant peut-être celui
d’hiver mais nous sommes encore loin de nous y être plongés. Tyrone vient doubler le seul poste qui ne
l’était pas à savoir celui de Laurent Bonnart. Il répond à la définition du joueur qui nous manquait
de par son expérience de la Premier League l’an passé avec Derby et plus tôt à West Ham.
C’est un joueur très spécialisé sur le côté droit de la défense. Nous sommes tombés
sur lui grâce à nos connexions en Grande-Bretagne qui nous
ont fait part de son existence. Nos recruteurs, et notamment Franck
Passi qui connaît particulièrement la Premier League, nous
ont confirmé qu’il correspondait au profil
recherché. Tyrone sait que le titulaire sera Laurent Bonnart et
qu’il aura un combat à livrer pour le déloger. Mais
il vient avec beaucoup d’enthousiasme et de joie. Il n’a
pas hésité un instant pour nous rejoindre. C’est un
prêt qui pourrait se transformer en transfert à la fin de
la saison en fonction de ses prestations et de son comportement de
manière générale. Ce qui m’a le plus
frappé chez lui, c’est cette manière de
dédaigner l’aspect financier et matériel. Ce qui
l’animait, c’était de pouvoir venir revêtir la
tunique blanche.»

MAINTENIR L’AMBIANCE DU GROUPE

«Cela reste quelque chose de relatif. Quand les résultats sont là, tout va bien. Mais nous
n’avons pas pris de risques avec Tyrone. Il vient compléter l’effectif sans que cela puisse venir
enquiquiner la vie du groupe. Cela reste un challenge car il n’est pas connu en France mais cela nous est déjà
arrivé avec un certain bonheur pour d’autres joueurs.»

BILAN GLOBAL DU MERCATO

«Le bilan d’un mercato ne peut se faire qu’à la fin de la saison. Si l’an passé,
j’avais pris pour argent comptant les échos initiaux concernant notre marché, il s’agissait du meilleur. Puis,
il fut considéré comme un échec avant d’être jugé comme pas mal sur la fin de la saison et
même comme bon aujourd’hui avec le retour de Ziani. Je ne
tomberai pas dans ce piège. Nous avons engagé les profils
de joueurs que nous souhaitions avec les caractéristiques qui
satisfont le coach. Les premiers résultats vont plus dans le
sens de la réussite que dans le sens contraire mais ce
n’est que le quatrième match et la saison sera longue. Il
faudra passer par la difficulté pour savoir si notre recrutement
est réussi ou pas. Comme dirait l’autre, la
solidité d’une chaîne se juge par son maillon le plus faible.»

LES ASPECTS FINANCIERS DU RECRUTEMENT

«L’évaluation économique et financière d’un recrutement n’a pas de sens si
elle n’est pas mise en parallèle avec les résultats
sportifs. La réalité reste le rendement sur le terrain et
la réalisation de nos objectifs. C'est-à-dire une
qualification directe pour la Champions League, un comportement
honorable dans les coupes nationales et d’essayer de jouer les
trouble fêtes sur le plan européen. On saura alors si nous
avons réussi dans notre entreprise. Ces objectifs sont hauts et
il est prématuré de parler de réussite. Nous avons
en tout cas à peu près réalisé ce que nous
espérions dans ce mercato.»

L’EQUILIBRE DE L’EFFECTIF

«L’équilibre n’est jamais parfait dans ce type d’exercice. Quand on configure un effectif,
on essaie de partir du souhaitable pour arriver au possible. Il y a
peut-être une surpondération en terme de défenseurs
centraux mais il fallait accepter la volonté de certains joueurs
de ne pas partir malgré des sollicitations. Il faut avoir un
certain respect par rapport à ces joueurs qui ont le choix de
partir ou de ne pas partir. Givet ou Civelli avaient plusieurs
possibilités mais cela n’a pas abouti. On fait avec.»